Le Renard

La maquette présentée ici est celle de la "réplique" du dernier bateau construit par le célèbre corsaire Surcouf.  

 

Construit dans les années 1980-1990, c'est aujourd'hui le bateau emblème de la ville de Saint-Malo, dont il porte les couleurs. Elle navigue une bonne partie de l'année, embarquant des passagers. Des modifications de la version originale du Renard ont été nécessaires pour permettre une telle exploitation commerciale dans le respect de la réglementation. Ainsi, le plan de voilure est sensiblement plus modeste ; un moteur est installé à bord pour être en mesure de manoeuvrer dans toutes les conditions. Plus anecdotique, un guindeau électrique se substitue au guindeau à main traditionnel, l'ancre est une ancre moderne, certes moins esthétique que l'ancre de l'époque mais plus simple et plus efficace.

 

 

La maquette a été réalisée en 2023 à l'échelle du 1/50ème, à partir du kit proposé par Artésania Latina, de fort bonne facture d'ailleurs, et assez largement modifié sur la base de la monographie du cotre de 14 caronades éditée par l'Association des Amis du Musée de la Marine, ainsi que des plans publiés par l'association des amis du cotre corsaire de Saint-Malo.

Mai 2023 : la pose de la quille. 

 

L'avantage d'un kit, c'est de disposer des principaux éléments déjà découpés. L'inconvénient, c'est de devoir bien prêter attention aux dimensions réelles du modèle. Ici la quille, l'étrave et l'étambot ont été épaissis de chaque côté pour atteindre une épaisseur de 5 mm, alors que la planche de CTP fournie n'en fait que 3.

Petite suite avec le collage des couples. Rien de compliqué, tout s'ajuste bien ; il suffit de soigner les équerrages. J'ai ajouté des entretoises entre les couples pour rigidifier la structure.

Un gros plan sur la structure arrière ; là aussi tout s'ajuste correctement.

Et un autre du logement du pied de grand-mât. Très pratique et bien ajustée, la quête du mat semble bien respectée. Sur la photo, on distingue également un des deux tubes de laiton qui traversent la quille et la tige d’acier associée.

A l’avant j’ai collé 2 pièces de balsa (je n’ai pas lésiné sur la matière !) pour former les "apôtres" qui faciliteront la pose des virures de bordé sur la proue.

Avec pas mal de copeaux et de poussière (le balsa n'est pas très agréable à travailler), les apôtres sont mis en forme.

Collage du pont (qui est donc collé avant la pose des virures de bordé).

Après séchage, on enchaîne avec le placage de la partie basse du tableau arrière, celui-ci devant être réalisé avant le pose du bordé (et non après comme l'indique la notice du fournisseur).

Mise en forme de la partie basse du tableau arrière, qui en avait bien besoin ! En partie haute, la pièce n° 22 du kit doit être reprise pour bien s’adapter à la décoration en photodécoupe qui viendra plus tard.

On passe alors au bordage proprement dit.

 

Les lames fournies dans le kit étant plus courtes que la coque, il est nécessaire de les rabouter. Un petit morceau de latte collé sur la face intérieure, entre deux couples, permet de le faire proprement. Ces raccords seront tous situés dans la partie centrale de la coque, là où la courbure est la plus faible. Bien entendu, d'autres méthodes de raccordement sont possibles, celle-ci donne de bon résultats